Lettre de Noël

Trop chers amis,

Il y a bien longtemps que l’on n’avait pas eu une aussi belle année!

Bien qu’elle ait commencé avec beaucoup de travail et j’ai failli risquer une crise de couple avec Olaf, car à peine levé, j’étais assis dans mon peignoir devant toutes sortes de livres en écrivant le mien. J’ai même raté la tradition d’envoyer Chrissie la carte la plus méchante que je peux trouver pour son anniversaire pour la première fois en douze ans. En échange le monde possède désormais un livre de phonétique avec lequel même la plus grande andouille comprendra le sujet.

En récompense j’ai eu la grande chance de découvrir une ville vraiment folle : İstanbul. Impossible de la décrire. Elle est reposé fébrile, eurientale, jeune et éternelle. Des impressions que je n’oublierai jamais : naviguer avec les vapeurs sur le Bosphore en buvant du thé, flâner sur la splendide İstiklal Caddesi la nuit, savourer du flan à la pistache et des baklavas ruisselerant de sirop chez le pâtissier à Sirkeci perdu dans un roman et enfin – prendre un taxi, car le chemin, il faut le connaître soi-même s’il vous plaît et le décrire au conducteur.

Mais mon bien-aimé vieux Londres n’avait pas besoin d’être jaloux : comme mes parents sont maintenant retraités, ils ont enfin accepté mon offre d’il y a douze ans de leur montrer la ville. Mon père a aimé la bière et la culture du pub, ma mère les croissants du café greasy spoon où nous déjeunions et les deux ont aimé Wagamama. Les premières vacances avec mes parents depuis ma puberté, mais c’était une belle expérience.

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De beaux événements il y en eu trois autres, car le monde est plus riche de trois petits gars et filles à Innsbruck, Iéna et Berlin. J’ai déjà eu le droit de les photographier en 3D. Après tout, on ne veut pas risquer que les mômes croient la terre est un disque plat. A propos de bébés, le quatrième ne verra le jour que le 25 en principe, mais je l’ai déjà accroché au mur : c’est une télé 3D que j’aime très fort.

Je pouvais aussi conserver mes autres amours : la linguistique, comme mon poste à l’Université d’Erfurt a été transformé en poste permanent ; mon filleul Konstantin que l’on a fort bien scolarisé en septembre et mon homme Olaf, avec lequel je vais laisser l’année se terminer en douceur et de bon goût à Vienne (portable +44 7924 350570).

Ne me reste qu’à souhaiter de belles semaines pour la fin de l’année et que le nouvel an démarre fort bien. Et surtout, n’oublie pas d’être heureux !

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Votre,

F r a n k
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